Catégories : FANTASME Selfbondage auto bondage
Ce récit est la suite de : Le sadique de la maison abandonnée
il y a 10 ans
Attachée quasi nue sur le sommier d’un lit dans une maison abandonnée perdue au milieu des bois par un temps de pluie, j’étais une proie, pire encore, j’étais comme une grenouille aplatie pattes écartées sur une table de vivisection face à un étudiant armé d’un scalpel. Si je n’avais plus de doute, c’était bien un homme, il ne semblait pas décidé à se jeter sur moi et à me baiser sans pitié. J’ai essayé de lui parler mais avec mon bâillon maintenu par la cagoule que j’avais eu la bonne idée de bien serrer, mes propos n’étaient vraiment pas clairs.
L’homme s’est levé, je sentais autant que j’entendais qu’il faisait le tour du lit et essayait de comprendre ce que je faisais là toute seule et surtout comme ça. Quand il a touché la ficelle des clés de menottes j’ai cru que ma vie s’arrêterait dans cette maison abandonnée après des heures de souffrance avec un sadique. Je pense qu’il a compris à quoi pouvait servir la ficelle et le glaçon contenant les clés qu’il ne pouvait voir car il m’a dit que c’était très ingénieux.
A partir de là son attitude a changé d’un seul coup, il n’était plus sur la « réserve » il avait compris le jeu d’une fille totalement givrée rêvant de BDSM et de chose perverses et il n’a plus hésité du tout. Pour lui, j’étais totalement consentante, offerte à ses envies lubriques. Il a commencé par jouer avec la chaînette des pinces à sein japonaises, au plus il tirait au plus je criais ou mordait le bâillon.
Quand sa main s’est insérée dans ma culotte, le fait que ses doigts découvrent le marécage d’une fille qui mouille beaucoup lui a donné des ailes, il a commencé à jouer avec le vibromasseur, à le pousser en moi puis à le faire ressortir. Assis sur le sommier, il s’amusait à le tirer puis à le lâcher. Le fait que ma culotte bien remontée le renvoie à sa place l’a fait rire. Moi, j'étais morte de honte. Je m’étais attachée et offerte jambes écartées avec un vibromasseur dans la chatte à la vue d’un inconnu, quelle horreur. Je n’ai pas touché du doigt la différence entre le fantasme et la réalité, je l’ai prise de plein fouet comme si je croisais un semi remorque sur l’autoroute.
Morte de honte et de peur, je devenais le jouet d’un inconnu, un jouet sans défense en lui exposant clairement mes envies et mes fantasmes, non pas dévoilés, mais clairement exposés. Quand ses mains ont commencé à parcourir mon corps et mes seins, je frissonnais de tous les pores de ma peau en tirant en vain sur mes entraves. Ces pores devenus des micros capteurs sensoriels me racontaient tout, qu’il avait les mains chaudes et douces et qu’il avait envie de moi ! ! ! !
Toujours avec la même douceur il s’est amusé de la pointe d’un doigt à faire le tour de mes seins comme s’il voulait les redessiner, cette douceur m’a rassurée un peu, ce n’était pas un barbare assoiffé de sexe, même s’il jouait avec sa proie comme le fait un chat avec une souris sans pour autant lui ôter la vie. Soudain il s’est mis à bouger, qu’allait-il faire ?
Le sommier s’est enfoncé du côté gauche de mon bassin, une bouche s’est posée le long de ma cuisse pour y entreprendre d’y déposer des baisers doux pendant que d’une main il reprenait son jeu avec mon vibromasseur toujours allumé. A ce moment là j’ai clairement compris ses intentions, cet homme avait réellement envie de moi et j’allais y passer.
Après avoir parcouru de ses lèvres le creux de mes cuisses, il les a laissées remonter sur mon ventre serré de peur avant de venir titiller mes tétons de sa langue entre les mâchoires des pinces à sein. Ces pinces gênaient ses envies de me bouffer la poitrine comme un rustre, il les a retirées d’un seul coup sans savoir qu’il faut aller doucement pour le faire. Comment aurais-je pu lui expliquer avec un bâillon bien maintenu enfoncé dans ma bouche par une cagoule ? J’ai crié de douleur autant que de colère quand mes tétons m’ont fait payer le prix de ma connerie et de mon inconscience. Je m’attendais au pire, mais non, il s’est mis à grignoter tout en douceur mes aréoles encore ultra sensibles tout en empoignant mes seins pour mieux les faire ressortir.
Soudain, il est redescendu sur mon ventre pour revenir jouer avec le vibromasseur avant de déchirer ma plus belle culotte en satin par chance payée pas trop cher sur ABCplaisir. Ses lèvres de sadique ont repris leur course effrénée sur mon ventre toujours aussi contracté, pour venir titiller ma perle sensible cette fois recroquevillée en son écrin. Ce sadique tirait la peau de mon bas-ventre pour la faire émerger tout en l’aspirant ou en lui donnant de petits coups de langue parfois doux, parfois plus appuyés ;comment faire pour se protéger quand on s’est attaché ses jambes et ses cuisses pour s’offrir à un sadique imaginaire cette fois devenu réel ? ? ?
Ce morfale de clitoris est parvenu à apaiser un peu ma peur en poursuivant les allées et venues avec le vibromasseur non sans une certaine douceur, qu’il s’amusait parfois à ressortir pour mieux titiller la porte de ma grotte en principe « intime ». Cet inconnu cherchait vraiment à me faire jouir avec douceur alors qu’il aurait très bien pu me sauter comme une brute.
Et là il m’a tué, il a assassiné mon moral et ma pudeur en me disant : « tu mouilles beaucoup, tu es impressionnante et délicieuse » ! J’étais piégée attachée, maintenant totalement nue et je mouillais ? Est-ce possible ? J’en doute même si à certains moments je me serais bien laissée aller si les circonstances avaient été différentes.
Il s’est levé et m’a abandonnée quelques instants. J'ai cru qu’il partait, mais ce n’était que pour mieux revenir ! L’homme est monté sur le lit, il s’est couché sur moi, j’allais y passer, j’allais être baisée de la pire des façons, quelle horreur. Toujours avec douceur il a fouillé entre mes lèvres intimes à la recherche de l’entrée secrète malgré mes réfutations et là, avec une extrême douceur il m’a pénétrée, lentement, en reculant puis en avançant comme s’il voulait faire languir ma minette avant de s’y enfoncer totalement. L’homme se jouait de moi, de ma peur, de mon incapacité à me défendre, à me refuser à lui, il s’amusait comme un fou à rester sur le pas de la porte avant de me prendre plus profondément en malaxant ma poitrine ou en pinçant mes tétons. En clair il me faisait l’amour même si je n’étais pas d’accord.
Au bout d’un moment il s’est retiré après avoir grogné et s’est relevé. Il m’a remerciée verbalement avant de me mettre deux petites claques affectives sur le sexe en me disant que j’étais une super nana, un peu givrée mais vraiment très « agréable » le salaud. Le bruit des gravas m’a autant inquiétée que rassurée. J’ai eu peur qu’il s’en serve contre moi, mais non, il est reparti comme il est arrivé en me laissant seule, avec ma honte et mon désespoir.
Mon glaçon a fini par fondre et rendre les clés de mes menottes, je n’ai jamais eu autant de mal à me libérer que cette fois malgré mon habitude de jouer toute seule, à défaut de partager mes folies avec un compagnon. Quand j’ai vu que mon sac avait été déplacé, j’étais convaincue qu’il m’avait tout volé, mais non, il ne manquait rien, ni mes papiers, ni mon téléphone portable ni mon argent. Me vêtir est devenu une urgence pour fuir ce lieu maudis. Quand j’ai récupéré mon sac pour les congelés, sur le dessus il y avait un emballage de préservatif bien en évidence, mon sadique avait eu l’élégance de nous protéger.
EPILOGUE
Je ne suis jamais retournée dans cette maison ni même dans ce bois, et pourtant !
Je ne suis jamais retournée dans cette maison ni même dans ce bois mais l’idée me travaille souvent le soir dans l’intimité de ma couette.
J’ai été profanée dans cette maison, et pourtant !
J’ai été piégée dans cette maison mais quelque part je m’y suis offerte, cette pensée me travaille souvent le soir dans l’intimité de ma couette.
Toi l’inconnu qui m’a protégée avec un préservatif et qui ne m’a rien volé, si tu te reconnais fais-moi signe, il est possible que je ne te gifle pas même si tu m’as fait la peur de ma vie tout en nourrissant maintenant mes rêves les plus fous.
Ecrivaillon
Il ne manquait dans le sac rien car il ne voulait que connaître l'adresse et le nom de cette bondée. Il reviendra |
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